Les séances « d’éducation motrice » constituent-elles aux yeux des élèves une activité scolaire ? Colette Catteau montre qu’elles ne réunissent pas les conditions de la construction d’un rapport à l’apprendre des élèves de grande section de maternelle. Elle constate que la « mise en scène » par l’enseignant-e des activités physiques supports de l’éducation physique comme « objets » socialement constitués fonctionnent avec des normes et des contraintes qui confèrent un sens à ces activités et qui en retour, permettent aux sujets, en s’y confrontant, d’entrer dans un processus d’apprentissage.
Cet article a été publié dans Contrepied N°11 – Maternelle: quelle EPS? – Octobre 2002