Course d’orientation à l’école primaire. Construire le plan avec les élèves pour mieux apprendre

En course d’orientation, l’idée de « milieu inconnu » apparait souvent comme une prise de risque pour les enseignants et les élèves. Yvan Moulin, formateur à Grenoble, propose des outils pour construire une séquence de course d’orientation dans une cour d’école et un parc. De quoi permettre aux enseignant·es, débutant·es et autres, de se lancer dans l’aventure en toute sérénité.


La pratique de la course d’orientation fait partie de l’enseignement obligatoire à l’école primaire.

Savoir s’orienter, se déplacer en autonomie en tous lieux et toute circonstance à a surface de la Terre, est fondamental. Notre proposition tente d’articuler les parcours photos (classiques en maternelle) représentant le réel et un début d’étude du plan ou de la carte (en cycle 2) symbolisant le réel par un langage spécifique. Elle est en liaison de manière évidente avec des éléments des programmes en mathématiques et langage en cycle 2.

Ce qui justifie la course d’orientation à l’école

Deux objectifs indissociables :

  • Savoir s’orienter, se déplacer de manière autonome en toute circonstance et en tous lieux à la surface de la terre
  • Savoir construire et utiliser un référentiel commun à tous (un plan, une carte), de manière rapide et pertinente, pour se repérer dans un milieu inconnu et en fonction d’éléments repérés dans ce milieu

La signification émotionnelle de l’activité

Quelles émotions mobilisent les élèves en course d’orientation ?

  • La recherche de l’efficacité : savoir s’orienter pour ne pas se perdre dans un milieu inconnu ou peu familier.
  • L’imaginaire : la chasse aux trésors et la jubilation consécutive au fait de « trouver »
  • Jouer aussi le rôle de celui qui pose le trésor et guide celui qui cherche en communiquant avec d’autres sur les itinéraires et destinations.
  • Le plaisir de la rapidité : aller poser ou chercher le maximum de trésors dans des endroits difficiles à trouver dans un minimum de temps
    Ces émotions se conjuguent : c’est parce que veux me déplacer de manière plus efficace et en toute sécurité, que je veux communiquer avec d’autres que je vais avoir besoin de savoir utiliser un langage qui nous est commun (plan ou carte).

Construire le plan ou la carte avec les élèves : indispensable

Ce n’est pas un exercice scolaire ou une coquetterie pédagogique !

On est d’autant plus efficace avec un outil (en l’occurrence, texte, plan, carte ,…), qu’on a compris comment et pourquoi il est construit. C’est le moyen le plus sûr de ne pas être assisté ou esclave d’un outil qui nous fait perdre toute maîtrise sur les évènements. Faire reconstruire la notion de plan va -contrairement à l’idée reçue – nous faire gagner du temps et surtout, permettre à tous les élèves d’accéder à cette représentation du réel.

Sens du progrès

  • Se repérer dans un milieu connu
  • Concilier ce repérage (facilité de lecture) avec la vitesse de déplacement : trouver vite (de plus en plus vite) devient alors un indicateur de progrès : il s’agit bien de course d’orientation !
  • Se repérer avec des photos proposant des éléments de plus en plus fins à prélever sur l’environnement, puis des « postes » ou des balises
  • Groupements : par trois élèves de plus en plus en solo

Voir les repères par cycle en annexe.

Choix du milieu

Il doit être à la fois assez complexe pour permettre une lecture du milieu riche et, dans un premier temps, pas trop vaste afin d’éviter de fastidieux déplacements et préserver une grande quantité de recherches.
Autant que possible éviter que les élèves voient ce que font les autres groupes (cela deviendrait trop facile) ; donc pour cela, l’enseignant.e ne se place pas au centre de l’espace. Il faut accepter de ne pas avoir tous ses élèves en vue. Il convient donc de disposer d’un milieu ne posant pas de problèmes de sécurité majeurs et d’avoir des consignes précises et strictes.

Pour des raisons de sécurité mais aussi pédagogiques, nous conseillons une organisation de « parcours en étoile » où les enfants vont et viennent régulièrement entre les postes à trouver et leur enseignant.e plutôt que de faire un circuit.

Démarche d’aller et retour entre le terrain et le plan/carte

Il s’agit d’une démarche qui s’apparente à une démarche d’investigation ou scientifique.

  1. On part d’un problème : on veut courir pour chercher des trésors (« des balises ») ou aller les poser sur des « postes » dans un milieu inconnu (sécurisé, bien entendu). Ces trésors/balises ne sont pas si faciles à trouver (sinon, il n’y aurait pas de problème) et les trouver est d’une complexité grandissante ;
  2. On a besoin de communiquer avec toute la classe (ou nos co-équipiers) sur les itinéraires et sur « postes » à atteindre pour ramener le plus possible de balises et les itinéraires. Il faut pour cela s’initier au « langage cartographique » (ce que les programmes appellent « verbalisation » est en fait toujours référé à au savoir à construire). On va donc devoir apprendre, utiliser à bon escient du vocabulaire pour bien se faire comprendre (droite, gauche, vers …, dans la direction de, près de …).
    On va commencer à identifier les problèmes à résoudre pour rapporter/poser le plus de trésors/balises, et faire des hypothèses sur les déplacements à expérimenter. Cette identification peut se faire en classe ou sur le terrain hors de l’activité ;
  3. Ce langage cartographique va nous aider à construire le « référentiel » (plan, carte, …), avec une réflexion sur ce qui est pertinent, permanent, significatif comme éléments à porter sur le document qui permettra de s’orienter et de se diriger. Là aussi des hypothèses peuvent être mises à l’épreuve du réel des déplacements pour ensuite définir ce qu’on retient ;
  4. Pour utiliser au mieux ce « référentiel » il est nécessaire de faire des hypothèses sur ce que l’on va rencontrer comme éléments remarquables au cours du cheminement. La réalisation du parcours permettra de confirmer ou d’infirmer ces propositions.

Les groupes

L’enjeu final est de courir seul (c’est là que les émotions sont les plus fortes), mais à l’école, il est intéressant de grouper les élèves par 2 ou 3 pour qu’ils puissent débattre. C’est aussi dans les désaccords sur le cheminement, sur la position d’une balise qu’on apprend. Pas plus de 2 ou 3 pour éviter la/le leader qui empêche ou dispense les plus faibles de réfléchir.

Le travail interdisciplinaire en classe

Comme on l’a vu, l’activité sur le terrain alterne avec des moments de travail en classe, pour faire des hypothèses, le bilan, le travail sur carte, la construction du plan. Il s’agit soit de mathématiques (recherche de balises dans un quadrillage de la taille du gymnase avec des coordonnées permettant la recherche : initiation aux parallèles et méridiens et surtout repérage dans un quadrillage autrement que sur une feuille), ou de géographie (présentation ou reconstruction et utilisation de cartes de type IGN (langage officiel) pour explorer des milieux inconnus. Dans tous les cas, le langage cartographique se construit et est utilisé dans le but de progresser en EPS.
Ces activités ne relèvent pas de l’EPS et n’émargent donc pas sur ses horaires, mais sont intimement liées à la possibilité d’une activité physique de marche ou course.

Conclusion

La course d’orientation didactisée ainsi correspond bien aux enjeux de l’EPS. Il ne s’agit pas seulement d’une chasse au trésor comme au centre de vacances, où on se déplacer sur des consignes orales et/ou un peu au hasard, mais d’expérimenter une démarche de type scientifique dans un contexte motivant : élaborer un plan, construire des hypothèses, les valider une expérience sensible (physique en l’occurrence), en tirer des conclusions qui permettent de repartir sur de nouvelles hypothèses, …
La course d’orientation est indispensable si on veut construire des êtres autonomes capables de se diriger n’importe où à la surface du globe, bref des « citoyens du monde » et pas seulement du quartier.

Proposition d’une ossature de séquence pour des élèves débutants (cycle 2 et cycle 3)

Faire une proposition concrète est difficile car à chaque contexte (élèves, lieux disponibles, …) les contenus des séances doivent être adaptés. Nous partons ici de l’idée qu’on dispose d’une cour d’école en deux parties (maternelle et primaire), ainsi qu’un parc pas trop grand, facile d’accès avec des contours clairement délimités.

Organisation générale

  • Le travail « en étoile » nous parait plus adapté à une quantité de pratique et à la sécurité, l’enseignant.e voyant passer régulièrement ses groupes.
  • Matériel à prévoir :
  1. Des photos en assez grand nombre. Pour une classe de 25 à 30 élèves, il en faut 9 par phase de recherche, donc18 photos pour une séance de 45 mn qui comprendrait deux phases ;
  2. Des objets caractéristiques à trouver (lego, canard jaune…) ou tout simplement des codages (par exemple B1, B2…B5) sur des plaques en bois ou feuilles accrochées solidement qui serviront de balises. Leur nombre est identique à celui des groupes soit 9 en l’occurrence ;
  3. Un tableau permettant de suivre ce qu’a fait chaque groupe afin qu’il ne reparte pas deux fois sur le même poste et de vérifier si un groupe est anormalement en retard donc « égaré » (voir le tableau en annexe) ;
  4. Des photocopies des plans vierges sur lesquels les enfants porteront un rond ou une croix symbolisant le poste (lieu de la balise) où ils sont allés lors de la pose.
Etapes/séances Contenus Situations possibles
1ère étape (1 ou 2 séances) Entrée dans l’activité : chasse au trésor (rappel ce qui a pu être fait en en maternelle) Poser le problème fondamental : comment se diriger et guider quelqu’un sans l’accompagner ? L’enseignant.e a préparé les photos correspondant à des endroits plus ou moins cachés (selon le niveau des élèves).Le parcours est « en étoile » Par groupe de 3 au maximum L’enseignante gère le tableau de rotation des groupes et aide les élèves qui ne trouve pas les balises But du jeu : Chaque groupe, à l’aide d’une photo, va poser un objet de petite dimension (jouet, code sur un carton…) dans un endroit précis d’une des deux cours d’école. Ensuite un deuxième groupe va chercher cet objet.

Critère de réussite : revenir dire à la maîtresse quel objet on a trouvé ou le code (sans que les autres l’entendent). Si c’est juste le groupe prend une autre photo, et ainsi de suite (chaque élève pose 1 fois et peut chercher jusqu’à 8 fois). Si la 1ère pose juste, cela s’enchaîne. Si les élèves se sont symboliquement « perdus » et n’ont pas trouvé ; dès que possible les « poseurs » et les « chercheurs » repartent sur le poste et analysent ensemble ce qui s’apparente à une erreur (de pose ou de recherche).

Dernier passage : même jeu, mais le groupe qui revient explique au groupe suivant comment rejoindre le poste. (ce dernier groupe ramasse l’objet déposé) .

Bilan de séance en classe : analyse des problèmes rencontrés pour progresser vite. *Comment s’est-on diriger ? Identifier les erreurs de pose *Comment a-t-on guidé à la fin ? Pourquoi certains n’ont pas trouvé ? La nécessité de faire un plan pour communiquer émerge.

2è étape(1 séance) Se déplacer efficacement et rapidement dans un milieu connu mais dont le but est inconnu.Concevoir en commun un système de repérage partagé permettant ces déplacements. « Aujourd’hui, nous n’avons plus de photos, comment va-t-on faire pour trouver si personne ne nous explique »
But du jeu :
Aller poser une balise où on veut dans un des 9 secteurs définis par l’enseignant(e) (afin que les élèves ne voient pas trop ce que font les autres), puis réaliser un dessin comportant la marque de la balise destinée à ce qu’un autre groupe retrouve la balise.
Ces dessins sont remis à l’enseignant(e) qui a pour charge de faire tourner les groupes en ramassant et redistribuant les dessins proposés.
Critères de réussite : Trouver le plus de balises possibles dans la séance. Nos explications sont pertinentes.
Bilan de séance : On compare les plans, et les différents renseignements qu’ils donnent. On constate qu’il y a des problèmes d’échelle, de sens de la feuille, de repères qui bougent, etc.
Petit à petit les élèves identifient les éléments pertinents : on ne note pas les objets qui peuvent être déplacés (bancs non fixés, chaises, …), l’arbre ne peut pas être aussi grand que le mur de l’écoles, etc. On note les éléments significatifs (qui nous aident) et on supprime ce qui n’aident pas. On définit bien le point de départ (angle du préau). On apprend le vocabulaire précis et adapté qui permet de se retrouver (direction de, tu tournes à gauche ou à droite, loin proche, …
A la fin de cette séance, le plan est globalement « posé ». Il se précisera au fur et à mesure des séances.
3è étape(environ 3 à 4 séances) Se servir d’un plan avec une lecture de l’environnement toujours plus précise

Améliorer la lisibilité du plan et comprendre les différents éléments qui deviendront une « légende » car on ne peut faire une représentation figurative de tout : il y a nécessité de symboliser

Aller de plus en plus vite en courant et en prenant des décisions rapides.

But du jeu : à l’aide de notre plan vierge, sans photo, je pose une balise où je veux dans un secteur, je fais une croix sur mon plan (poste). Le but est que l’autre trouve.
(L’objet ne doit pas être complètement caché, il doit se voir à 2 ou 3 mètres)
Critères de réussite : J’ai fait la croix au bon endroit. A chaque séance, j’augmente mon nombre de balises trouvées en 45 mn ou je fais plus vite sur x balises.
En cours de séance les plans sont échangés le plus de fois possible. Comme précédemment, si la balise n’est pas trouvée les deux groupes y sont renvoyés et se mettent d’accord sur l’erreur comme en début de séquence (intérêt d’améliorer ainsi la précision du plan et la capacité à se diriger)
Bilan en classe : réflexion sur la fonctionnalité des différentes représentations utilisées. Notre « plan synthèse » s’améliore vers plus de lisibilité et d’efficience (travail sur les symboles, …).
Réflexion sur les allers retours nécessaires entre représentation du milieu et indice prélevés.
Variables :
La prise en compte de la vitesse (défis, challenge) : le plus de balises possibles en 30 min par exemple.
4è étape (3 à 5 séances)
Séquence de 10 à 12 séances au total
Mettre à l’épreuve d’un milieu moins familier, plus vaste voire plus complexe ce qu’on a appris en utilisant les cours de l’école.
L’organisation globale des activités est conservée mais le lieu change, on va dans un milieu moins familier : le parc voisin.
But du jeu : le même
A travers de multiples poses et recherches de balises on essaie de rédiger un plan toujours plus précis en utilisant la même démarche que dans les cours de l’école.
Le départ de cette construction du plan peut être un relevé cadastral du parc (disponible en mairie) qu’on va compléter.
Si on a le temps la séquence pourrait se terminer par une petite course d’orientation dans le parc avec l’aide de la forme finale du plan. Exemple 4 balises réparties dans le parc à trouver le plus vite possible au chronomètre. Cela permet une évaluation du niveau des élèves en particulier par la tension engendrée par l’impératif de vitesse.
Prolongement possible pour une deuxième séquence au cycle 3 Organisation nouvelle : on se rapproche de la forme sportive classique.
x balises à trouver en un minimum de temps
Utilisation d’un plan abouti ou d’une carte d’une environnement plus vaste et moins familier qu’on peut agrandir ou réduire selon les besoins et compléter affiner en fonction des observations.
But du jeu : rechercher des balises (codées) posées par un groupe, les autres ne regardent pas.
Elle permet de commencer à concevoir la carte plutôt que le plan avec ses symboles normés, ses échelles, …
La composante vitesse qui impose une rigueur encore plus grande dans la lecture du plan et de l’environnement sera un peu plus utilisée.
Elle peut permettre de commencer à aborder en fin de séquence des stratégies de progression (Trajets plus rapides, plus économiques, …).
Voir les propositions de Contrepied :
http://www.eps.mllevans.fr/Course-d-orientation
http://www.eps.mllevans.fr/Course-d-orientation-le-bonheur

Conclusion 

Nous vous invitons à tester cette séquence, et vous mettre en contact avec nous pour tout renseignement ou pour la rendre plus fonctionnelle encore, en écrivant à primaire@epsetsociete.fr

Le matériel nécessaire ne coûte rien, en revanche la construction et la réflexion matérielle est très importante. N’hésitez pas à utiliser les aides que l’on vous propose (tableaux de rotations).

Cette séquence fait beaucoup intervenir des notions de mathématiques et géographie. Elle permet de travailler la construction d’un langage en cernant son utilité sociale et sa construction pour atteindre des objectifs de pertinente, de précision, … Elle ne peut seulement émarger sur les séances d’EPS. Elle peut être vue comme un projet interdisciplinaire au bon sens du terme.

Annexes

Exemple de plans 

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Source « Méthodes et contenus pour la course d’orientation » CRDP Grenoble 1997

Tableau de suivi pour 10 groupes

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Quelques repères cycles 1/2/3

– en cycle 1 : recherche et pose d’objets à partir de photos dont la précision est de plus en plus importante et donc impose un regard toujours plus acéré sur un environnement connu (cours d’école, square proche de l’école, …), a priori familier Le langage permet à l’oral d’exprimer les succession d’action, de commencer à se familiariser avec ce vocabulaire spécifique des activités d’orientation (droite, gauche, vers …, dans la direction de, près de…, ). Avec les plus grands on peut commencer à faire des hypothèses de déplacements qu’on va mettre à l’épreuve du parcours à faire.

Voir un exemple dans un parc : Chasse au trésor ou course d’orientation

Voir aussi : Un album à s’orienter : sur les traces de Têtanlère (revue EPS)

– en cycle 2 : pose et recherche de balises à partir d’un plan plus ou moins vaste. Selon les objets choisis comme balises, un travail peut être fait en gymnase voire dans la classe. Relation avec les mathématiques : recherche de balises dans un quadrillage de la taille du gymnase avec des coordonnées permettant la recherche (initiation aux parallèles et méridiens et surtout repérage dans un quadrillage autrement que sur une feuille).

– en cycle 3 : Construction et/ou utilisation d’une carte d’un milieu plus vaste, plus complexe pour chercher ou poser des balises. Relation avec la géographie (carte IGN). Aller et retour permanent entre carte /plan et environnement.
Le côté course d’orientation avec impératif de temps (pas forcément gain d’une compétition contre les autres) mais record personnel, challenge pour soi est un moyen de gagner en efficience. Le module de CO renforce ou complète ce qui a pu être fait en course longue.

Maths cycle 2 :

  • S’engager dans une démarche de résolution de problèmes en observant, en posant des questions, en manipulant, en expérimentant, en émettant des hypothèses, si besoin avec l’accompagnement du professeur après un temps de recherche autonome ;
  • Utiliser des outils mathématiques pour résoudre des problèmes concrets, notamment des problèmes portant sur des grandeurs et leurs mesures ;
  • Appréhender différents systèmes de représentations (dessins, schémas, arbres de calcul, etc.) ;
  • Tenir compte d’éléments divers (arguments d’autrui, résultats d’une expérience, sources internes ou externes à la classe, etc.) pour modifier ou non son jugement ;
  • Prendre progressivement conscience de la nécessité et de l’intérêt de justifier ce que l’on affirme ;
  • Utiliser l’oral et l’écrit, le langage naturel puis quelques représentations et quelques symboles pour expliciter des démarches, argumenter des raisonnements.

Questionner le monde :

Adopter un comportement éthique et responsable

  • Développer un comportement responsable vis-à-vis de l’environnement et de la santé grâce à une attitude raisonnée fondée sur la connaissance.

Se situer dans l’espace et dans le temps

Construire des repères spatiaux :

  • Se repérer, s’orienter et se situer dans un espace géographique ;
  • Utiliser et produire des représentations de l’espace.
    Construire des repères temporels :
  • Ordonner des événements ;
  • Mémoriser quelques repères chronologiques