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L‘école aujourd’hui subît des violences sociales croissantes. Les politiques, les éducateurs s’en inquiètent. L’usage des qualificatifs comme » établissements difficiles » , » zones d’éducation prioritaires « , » quartiers à risques » atteste de la réalité du problème.
Par ailleurs, pour certains, le sport peut être l’occasion de violence alors que pour d’autres le sport aurait la vertu de la neutraliser.
Les professeurs d’EPS seraient donc doublement concernés par ce mal du siècle. Leur discipline en tout cas qui traite du « physique » serait-elle plus sensible, plus exposée aux actes de violence, ou au contraire favorise t-elle une certaine dédramatisation ?
Ce numéro tente de répondre à ces interrogations en exposant des cas concrets, des témoignages vécus et en donnant à voir comment les collègues font face et s’en sortent. D’autres articles plus » généraux » apportent quant à eux un regard plus distancié.
Au travers de ces « expériences » émergent quelques questions plus décisives. Quelle est la qualité du « compromis pédagogique » ? Faut-il en rabattre sur les exigences culturelles ? Faut-il se contenter d’une école « pacifiée » protégée par un cordon sécuritaire ? Faut-il persévérer à réduire l’échec scolaire parce qu’il est lui-même source de violences des jeunes ? Quelles voies nouvelles trouver pour la réussite de tous ?
Paroles d’enseignants
Table ronde avec Line Kolasniewski, Brigitte Warnant, Michèlle Coltice, Mohamed Hassaine, Christine Peret, Eric Vera, Christophe Maufras
Points de vue
Vie du centre