Acrosport : les prises

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Elles sont responsables de la sécurité des voltigeurs·e·s, ceux/celles ci cherchant à être le plus indéformables (toniques) possible afin de recevoir les régulations posturales du porteur·e. Les prises visent la possibilité d’interactions réciproques et sont le moyen d’agir vers une motricité acrobatique. Elles permettent enfin une sécurité active au sens d’action maitrisée du groupe (cf C. Berthelot). Leur acquisition précise est donc fondamentale, y compris pour permettre des réalisations futures.

Photo 1. Dans la prise de main du porteur avec son voltigeur, un ou deux doigts prennent appui sur l’avant bras afin de pouvoir interagir à partir des perceptions, sensations liées à l’équilibre.

Photos 2 et 3. Pour la montée sur les épaules du porteur, le voltigeur vient poser son pied sur la cuisse près de l’aine du porteur pour éviter de glisser sur la cuisse qui n’est pas horizontale. Il viendra ensuite placer son autre pied contre le cou du porteur, pour le positionner, après la pose du second pied en bas et en avant.

Photos 4 et 5. Dans le porté vertical sur les épaules : les pieds du voltigeur sont positionnés en bas et en avant du cou du porteur, afin de placer les tibias contre la tête du porteur, lequel place ses deux mains en haut des mollets du voltigeur. Par les pieds, les mains, les jambes en contact, les régulations passent de l’un à l’autre.

Photos 6 et 7. Dans le porté sur les mains, celles ci sont croisées de telle sorte à représenter une base d’appui la plus large possible permettant aux pieds du voltigeur de constituer son point d’équilibre pour se maintenir droit (à condition d’être tonique) mais aussi son point d’impulsion en cas d’envol, ce qui va nécessiter une fine coordination des deux porteur-e-s d’une part, mais aussi de ceux-ci avec le voltigeur d’autre part.

Photos 8 et 9. Dans le porté pour le renversement arrière, les porteurs placés de part et d’autre du voltigeur, placent une main en haut du buste, sur le flanc, et l’autre à la base des cuisses ou en haut du mollet, afin que lors du renversement le voltigeur ne glisse pas des mains des porteurs si ceux-ci s’étaient contentés de le porter par les bras, en se donnant la main.

Photos 10, 11 et 12. Dans la figure réalisée on note la verticalité de la tête, alignée sur le tronc, avec un bras porteur et un bras équilibrateur, puis deux bras équilibrateurs. Le voltigeur régule la montée de son appui tendu renversé à partir de l’appui main, doigts sur l’avant bras du porteur, puis tête doigts sur le front.

Article signé Jean-Pierre Lepoix et paru dans le Contrepied dédié à l’Acrosport

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