Cèderons nous
aux vents mauvais?

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Réflexions sur la formation des maîtres, par Alain Beitone, professeur de Sciences économiques et sociales, formateur à l’IUFM d’Aix-Marseille, janvier 2011.


Je voudrais proposer ici quelques réflexions à propos de la formation des maîtres. Il y aurait bien des façons utiles d’aborder la question. Et d’abord sous l’angle des conditions institutionnelles et économiques de cette formation.
La « mastérisation » de la formation des maîtres, souhaitable dans son principe, a conduit à des conditions scandaleuses et parfois dramatiques d’entrée dans le métier d’enseignant pour les lauréats des concours qui ont pris leur fonction à la rentrée 2010. Mais ces aspects sont bien connus et ont fait l’objet de critiques nombreuses de la part des organisations syndicales mais aussi dans les médias avec la publication de témoignages de professeurs stagiaires.
Je voudrais donc traiter ici d’un aspect limité (mais selon moi important) : celui des contenus de formation en liaison avec la question plus générale de l’école démocratique.