La carte scolaire et le territoire urbain, Laurent Visier et Geneviève Zoîa, édition PUF.

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Une première partie qui fait le point en clarifiant les principaux concepts et les sources d’inégalités scolaires. Une bonne façon de se rafraichir la mémoire. Des auteurs qui ont bien sérier les problèmes en peu d’espace, des idées peut être parfois implicites pour un non initié…


Dans la deuxième partie, à partir d’un travail sur Montpellier, les auteurs montrent la complexité des choix des établissements. Ils tendent à sortir de la logique individuelle ou collective qui semble souvent résumer les débats sur la carte scolaire.
De même, ils expliquent les logiques différentes en fonction des établissements de centre ville ou de périphérie en essayant de déconstruire les jugements moraux et en montrant la complexité des choix des familles. Par exemple les établissements des centres villes ne sont plus les plus élevés socialement, les classes moyennes ayant fuit en zone péri-urbaine, celles restantes se réfugiant dans le privé.

La ségrégation scolaire est bien plus surdéterminée par les logiques urbaines que par des cartes scolaires. Tension avec le privé, politique urbaine, options dans les collèges…finalement les familles recherchent un peu plus de justice scolaire.

Les auteurs montrent que le concept de mixité, argument de poids sur la carte scolaire, est souvent l’arbre qui cache la forêt. Ils concluent leurs ouvrages en proposant des mesures pour une politique de la mixité concrète : Objectiver, Afficher, Comprendre, Recruter.