Pour le collectif d’auteur il ne fait aucun doute que le cœur de l’école reste l’appropriation des savoirs. Il n’en reste pas moins qu’en présentant leur résultat sur le climat scolaire, on court toujours le risque que les conditions nécessaire deviennent le but.
Le climat scolaire reste bien une condition nécessaire mais pas suffisante pour apprendre.
L’association fait l’état de ses recherches sur la notion de climat scolaire et se pose en écho à la publication du rapport de la Dgesco (direction générale des enseignements scolaires) d’Éric Debardieux sur la violence scolaire.
Si «ce guide» comme l’auteur le nomme peut effectivement nourrir la réflexion de nombreux chefs d’établissement et d’équipes de vie scolaire, ses nombreux exemples et ses recommandations sont à contre sens de la formation actuelle des chefs d’établissement.
Un climat scolaire bientraitant ne peut se concevoir avec un chef d’établissement qui se pense chef d’entreprise et gère les enseignants en dictant plus qu’en les associant.
Sans en être son objectif l’ouvrage réalise un regard critique sur les techniques managériales des établissements publics.