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Travailler le rapport EPS/Société, ce qui est la raison d’être de notre entre d’études, devait conduire, naturellement et rapidement, à porter le regard sur ce qui se passe au niveau des écoles élémentaires et maternelles. C’est, en effet, une question scolaire et sociale d’importance majeure.
Or, et ce n’est pas rien, le syndicat le plus représentatif du premier degré pose aujourd’hui, non sans débat, la question d’une véritable mutation de l’école, d’un nécessaire « saut qualitatif » et il entreprend dans le même temps une réflexion prospective sur une nouvelle identité professionnelle.
Ainsi, même s’il demeure un important décalage avec l’état des choses, les préoccupations des uns et des autres convergent et se rencontrent. C’est heureux, car il y a en effet peu de chance pour le développement d’une EPS répondant aux exigences culturelles de notre temps si l’école, dans son ensemble, ne répond pas à cette ambition globale.
Réciproquement, les questions pertinentes que pose le premier degré interpellent l’EPS tout entière.
Tous ces enjeux pratiques, théoriques, politiques, sont particulièrement visibles avec l’EPS. Les contrastes y sont plus forts. Tout le monde sent bien l’importance de l’activité physique pour le jeune enfant. Les premiers essais du monde se font avec le corps… mais jusqu’où pousse t-on l’aventure ? De son côté la société répond comme elle peut :santé, rythme, sécurité, animations » extérieures « .
Par réalisme et par choix, ce numéro ne traite pas de toutes les questions mais se consacre, après une approche parfois contradictoire de quelques grandes questions générales, à faire la preuve – dans la logique du N°2 – que des « conquêtes culturelles » concrètes sont possibles et sont même à portée de la main pour les quelques millions de jeunes scolaires concernés, pour peu qu’on sache organiser le plaisir d’apprendre.
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