Jean Corneloup, Une utopie transmoderne. PURH, 2021
Le travail de J. Corneloup, qui s’exprime par ailleurs dans le dernier Contre Pied sur l’écologie, laisse un goût d’inachevé devant la tâche. Une richesse incontestable dans le recensement des formes corporelles, physiques, sportives qui se développent et qui traduisent un mouvement d’individuation spécifique à notre époque que l’auteur cherche à qualifier à partir du récent XXème siècle. La transition récréative est appréhendée à partir d’époques qualifiées de modernes, postmodernes, transmodernes et dans sa connexion « avec les autres formes de transition sociétale », entendons par là cette période de l’anthropocène où dans sa masse la population est saisie d’angoisse devant les dégâts accumulés par la voracité du capital. De cette question il n’y a guère de développements qui nous permet de penser l’unité des formes d’individuation dans la multiplicité de ses expressions. On est parfois submergé par la magie des mots qui n’apporte pas les clarifications attendues.
Par Jean Lafontan