Pour une musculation unisexe au lycée et à l’université

Temps de lecture : 14 mn.

Par Charly Ferrier, enseignant agrégé, STAPS de Poitiers Aurélien Broussal, DTN Adjoint à la formation à la FFHM

Permettre aux élèves et aux étudiant(e)s d’investir en musculation à la fois des objectifs de santé (tonification, reconditionnement physique, gain de mobilité) et de performance (gain de force), c’est permettre une entrée unisexe en musculation. Le Circuit Training, à partir d’une alternance maîtrisée d’exercices au poids de corps et d’exercices de la musculation fonctionnelle, constitue une piste porteuse tant au lycée qu’à l’université, pour une musculation éducative unisexe.


Une réelle réflexion s’impose sur les formes de pratiques de la musculation, sur ses dimensions masculines et féminines qu’elles convoquent afin d’envisager en EPS, en STAPS et au SUAPS, des modalités de pratique unisexe.

Un glossaire est présent en fin d’article

Filles et garçons dans l’activité musculation en EPS : Quel bilan aujourd’hui ?

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Ces dernières années, les notes des filles aux épreuves d’EPS du baccalauréat ont augmenté.

La Commission Nationale d’Evaluation (CNE) d’EPS de 2018 observe d’ailleurs des moyennes quasiment équivalentes entre les filles et les garçons dans certaines activités.

La musculation, activité obtenant l’une des plus importantes fréquentations, fait figure de référence, notamment en LGT avec une moyenne de 14,69pts pour les garçons et de 14,60pts pour les filles.

Si on observe l’évolution de la fréquentation des élèves en musculation depuis l’avènement du CA5 dans les programmes, on constate une augmentation constante aussi bien chez les garçons que chez les filles (voir graphique n°1). L’écart entre les moyennes filles et garçons est devenu de plus en plus relatif depuis 2013 (voir graphique n°2).

Pour autant, la CNE de 2019 s’interroge : « L’EPS, telle qu’elle est proposée (…) donne-t-elle toute sa place au public féminin ? ».

Si la musculation en EPS semble répondre à cette injonction, « Quand on y regarde d’un peu plus près, le bilan n’est pas rose mais plutôt bleu » 1 tant la sur-présence symbolique de la force demeure dans l’enseignement de l’activité.

Le ciblage musculaire sur machine guidée et la mobilisation répétitive de masse 2, hérité de l’entrainement physique, renforce donc cette « implicite domination » 3 du masculin, quand la sur-valorisation du versant méthodologique (que les programmes de la discipline ont progressivement impulsés au travers du CA5 dans les pratiques pédagogiques d’EPS depuis 2010) tente de valoriser les apprentissages des filles 4.

Les apprentissages moteurs en musculation ne doivent toutefois pas rester dans l’ombre d’une forme de pratique guidée (bien souvent rassurante mais stérile en terme d’acquisitions de techniques corporelles) ni même être gouvernés par des contenus méthodologiques prévalant sur l’engagement physique. Sans quoi, nous condamnons les élèves à se limiter à des pratiques musculaires genrées qui réduisent considérablement leur engagement corporel dans l’une des activités les plus fréquentées en sortie de lycée. Engagement qui diffère considérablement si l’activité n’est pas didactisée en EPS entre un objectif « gain de tonification » plutôt plébiscité par les filles et un objectif « gain de force » attirant davantage les garçons.

STAPS et SUAPS : Quelles évolutions des pratiques musculaires après le lycée chez les filles et les garçons ?

Durant 3 ans, les entrainements d’étudiantes et étudiants de l’Université de Poitiers sur des créneaux de pratique libre en musculation (SUAPS) ont été observés.

S’agissant des étudiantes, plusieurs catégorisations ressortent : les étudiantes hors STAPS, les étudiants inscrites en STAPS et les étudiantes inscrites dans le parcours « entrainement sportif » de la licence STAPS ou sportive de haut niveau.

Chez les étudiantes hors STAPS : L’entrainement musculaire guidé prédomine avec l’utilisation des machines permettant le travail ciblé des muscles des membres inférieurs (adducteurs et abducteurs de la jambe, ischio-jambiers, quadriceps, fessiers) et des exercices à poids de corps sollicitant, entre autre, la ceinture abdominale. Ces étudiantes disposent généralement d’une culture corporelle acquise en EPS et elles acceptent souvent d’investir les exercices fonctionnels simples lorsqu’elles sont encadrées par un enseignant d’EPS détaché à l’Université.

Chez les étudiantes inscrites en STAPS : L’entrainement musculaire se compose d’ateliers guidés et d’exercices fonctionnels avec petit matériel et à la barre libre (squat, deadlift) sollicitant l’ensemble du corps. Ces étudiantes disposent d’une culture corporelle acquise en EPS mais aussi d’une culture universitaire ou fédérale de l’entrainement musculaire. Ces étudiantes souhaitent souvent investir des variantes techniques d’exercices fonctionnels qu’elles maîtrisent (deep squat, sumo dead lift, half stiff dead lift) lorsqu’elles sont encadrées par un enseignant d’EPS détaché à l’Université.

Chez les étudiantes inscrites dans le parcours « entrainement sportif » de la licence STAPS et les sportives de haut niveau : l’entrainement musculaire est identique mais on constate l’utilisation d’exercices d’haltérophilie et d’exercices de la musculation fonctionnelle sollicitant la mobilité (deep squat, front squat). Ces étudiantes disposent d’une culture de la préparation physique qu’elles exportent de la formation universitaire et du milieu fédéral vers leurs pratiques libres en musculation. Ces étudiantes souhaitent souvent investir les exercices semi-techniques d’haltérophilie (épaulé puissance, push-press) et les mouvements complexes de la musculation fonctionnelle (overhead squat, HSPU, toes to bar…) lorsqu’elles sont encadrées par un enseignant d’EPS détaché à l’Université.

Concernant les étudiants, il est apparu difficile de fonctionner avec une telle catégorisation, certains d’entre eux, hors STAPS, étant bien souvent plus expérimentés que ceux qui y sont intégrés. Cela témoigne d’une culture musculaire pré-existante qui dépasse certainement le cadre de l’EPS chez les garçons. Si le travail des membres inférieurs et de la ceinture abdominale prédomine chez les étudiantes quelques soit le type d’exercice utilisé, les étudiants privilégient le travail des bras (biceps curl), de la poitrine (DVC) et de leur dos (soulevé de terre) à la barre et aux haltères.

L’atelier du squat partiel arrive en 4e place dans la fréquentation des exercices par les étudiants. Il est souvent nécessaire d’encadrer voir de recadrer la réalisation des exercices emblématiques de la force athlétique (DVC, deadlift, squat) auxquels les étudiants s’adonnent de manière autodidacte à partir de tutoriels d’influenceurs et pour lesquels on constate un faible contrôle postural 5.

A l’inverse des étudiantes initiées à la musculation fonctionnelle, peu d’étudiants investissent les mouvements tels que le deep squat, le front squat ou encore l’overhead squat qui nécessitent de la mobilité au niveau des hanches, des chevilles et des épaules. Lors d’une séquence de musculation intégrant le tronc commun des Licence 2 STAPS, on remarque d’ailleurs que les étudiantes sont bien souvent les premières à acquérir un mouvement tel que le thruster nécessitant des qualités de mobilité au niveau de la ceinture scapulaire et de la ceinture pelvienne.

La musculation fonctionnelle : support d’une musculation égalitaire ?

La musculation fonctionnelle, en sollicitant conjointement les qualités physiques de mobilité, de force, de coordination et d’ajustement postural nous semble constituer une forme de pratique intéressante pour permettre aux garçons comme aux filles des acquisitions techniques engageantes. « l’entrainement fonctionnel se fonde sur la lecture des mouvements que le corps humain peut produire. Il ne s’attache pas à renforcer un muscle ou un groupe musculaire de façon isolée mais il a pour objectif principal d’améliorer le mouvement global et le fonctionnement du corps en général »6. Cette approche, qui utilise des méthodologies d’entrainement croisées, valorise une endurance de force au travers d’un engagement physique réel faisant le compromis entre les objectifs esthétiques et athlétiques des élèves. L’activité musculaire fait ici autant référence au travail des « formes » qu’à celui de la « force ».

L’intérêt des exercices emblématiques de la musculation fonctionnelle : Le cas du squat

Il importe de dissocier différents types de squat selon le degré de la triple flexion hanche-genou-cheville :

  • Le ¼ de squat correspond à une flexion relative.
  • Le ½ squat correspond à une flexion forte amenant le bassin à la hauteur des genoux
  • Le squat complet correspond à une très forte flexion amenant le bassin sous le plan horizontal formé par les genoux

En EPS, il n’est pas rare de voir les filles assises sur les ateliers de leg extension et de la presse quand les garçons s’initient debout au squat ou au soulevé de terre. A un niveau faiblement engageant chez les filles qui proscrit la motricité s’oppose souvent chez les garçons un sur-engagement musculaire, une surenchère sans véritable contrôle postural. Les garçons réalisent très souvent un ¼ de squat en EPS. Cette forme de squat, en sollicitant peu de mobilité leur permet d’afficher des charges importantes sur la barre. Dans le cadre d’une étude menée avec des étudiant(e)s en STAPS, de réelles difficultés apparaissent pour les garçons dans la réalisation d’un squat complet quand les filles se découvrent un potentiel insoupçonné si elles y sont encadrées techniquement 7. En effet, descendre en ½ squat et plus particulièrement en squat complet nécessite une mobilité de hanche et de cheville qu’une majorité de garçons ont perdu. Enfants, nous disposons pourtant tous des mêmes propriétés d’allongement et de contraction musculaire. Mais les parcours teintés de masculin et/ou du féminin conduisent généralement nos élèves à entretenir l’une de ces 2 propriétés. La souplesse est une qualité physique renvoyant à la dimension féminine pour les élèves quand la puissance leur suggère le masculin. A l’heure où le CrossFit sacralise le squat complet, les filles se retrouvent majoritairement en réussite sur une technique corporelle emblématique de la force athlétique qui leur apparaissait proscrite. Il s’agit surtout ici de donner les moyens à tous les élèves d’investir à la fois la dimension masculine et féminine de la musculation fonctionnelle, du mélange de la force et de la mobilité. Avant de faire évoluer l’élève sur un squat complet, il s’agit toutefois d’identifier (ou non) plusieurs problématiques corporelles :

Le manque de mobilité des muscles soléaires : Le squat complet amène certains élèves et notamment les garçons à lever les talons lors de la descente. La tension des muscles soléaires est telle que leur allongement pour permettre aux hanches de descendre est rendu compliqué. Il est fréquent de voir les élèves déséquilibrés vers l’arrière lorsqu’il souhaite forcer l’ancrage des talons au sol sans pour autant pouvoir avancer les genoux. Pour redonner de la mobilité à la cheville, les assouplissements des muscles du mollet et de l’articulation talo-crurale sont impératifs avant de commencer la séance.

Le manque de mobilité de l’épaule : Sur des mouvements plus complexes tels que le front squat ou encore l’overhead squat, la mobilité de la ceinture scapulaire conditionne la réalisation technique. Bien souvent, le travail du deltoïde antérieur et des muscles pectoraux privilégié chez les garçons empêche la réalisation de tels mouvements : ils ne parviennent pas à projeter les coudes vers l’avant sur le front squat afin de maintenir la barre (photo) et il est très compliqué de faire passer les bras derrières les oreilles afin d’aligner la barre avec le centre de pression sur l’overhead squat. A l’inverse, les filles sont très régulièrement en réussite techniquement du fait de tensions musculaires équilibrés entre la chaine antérieure et postérieurs des membres supérieurs.

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La musculation fonctionnelle et les besoins de formation des enseignants d’EPS

L’évolution des pratiques pédagogiques est bien souvent conditionnée par des besoins de formations. En cela, la Fédération Française de Musculation et d’Haltérophilie propose un accompagnement des enseignants d’EPS au travers de formations spécifiques. Le but est de présenter les bienfaits éducatifs et posturaux de l’haltérophilie et de la musculation fonctionnelle mais aussi de donner les moyens aux enseignants d’EPS d’appréhender de nouvelles modalités de pratique, d’acquérir des contenus techniques, de mettre en œuvre des formats pédagogiques adaptés. Sur les 3 dernières années, plus d’une centaine d’enseignants d’EPS ont suivi ces formations pour mettre en œuvre une séquence de musculation fonctionnelle au lycée constate Josselin Brégère, Conseiller Technique Régional délégué à la formation FFHM : « Les enseignants sont capables à la fin de ces formation de faire travailler la mobilité de leurs élèves, d’encadrer des séquences de musculation fonctionnelle en toute sécurité et de faire acquérir des techniques emblématiques de la musculation fonctionnelle, de l’haltérophilie et de la force athlétique. ». Par ailleurs, la FFHM organise tous les ans, un appel à projet à destination des établissements scolaires du secondaire. Les lycées récompensés se voient attribuer une dotation matérielle composée de barres éducatives et de bâtons lestés permettant une entrée dans l’activité pour le public scolaire.
Aujourd’hui plus de 20 établissements ont déjà été dotés et bénéficient d’un matériel de qualité pour développer la musculation fonctionnelle en EPS.

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Conclusion

Nous savons que les élèves sont davantage engagés dans les pratiques dont le typage sexuel est conforme à leur genre 8. La musculation, dont sa définition la plus traditionnelle fait référence à la force, aux dimensions masculines, suscite surtout l’engagement physique des garçons 9. Pourtant, avec l’avènement du CrossFit, la musculation s’est teintée d’une dimension plus féminine en sollicitant davantage la mobilité. D’ailleurs, on constate une fréquentation mondiale, masculine et féminine quasiment identique dans les boxs de Crossfit 10. En permettant aux élèves, filles et garçons d’investir à la fois la dimension féminine et masculine de l’activité musculation, nous participons à la déconstruction des stéréotypes de sexe en EPS, à l’école et à l’université. Nous avons vu combien le conditionnement corporel en EPS était susceptible de perdurer dans les pratiques autonomes des élèves au SUAPS, en STAPS, et par extension, à l’âge adulte dans les associations sportives, les salles privées, ou bien encore de manière auto-organisée, notamment à domicile. Il est bien ici question de liberté corporelle et bien plus encore de signifier aux élèves, au travers d’acquisitions de techniques corporelles en musculation fonctionnelle, tout leur potentiel moteur. Il reste parfois compliqué de faire accepter la réussite des filles lors de la réalisation d’exercices sollicitant la force et « Le procès de féminisation » 11 de l’athèle Caster Semanya en est l’exemple le plus criant. Il est tout aussi difficile pour un garçon de s’investir dans des exercices nécessitant une forte mobilité. Le rôle de l’enseignant d’EPS est alors primordial, tant dans la didactisation de l’activité musculation que dans la relation pédagogique permettant aux élèves, filles et garçons, de s’engager sereinement dans une dimension unisexe. Le rôle et les choix de l’équipe pédagogique d’EPS l’est tout autant au regard des considérations que les élèves portent sur les stéréotypes de sexe dans les établissements scolaires. Le concept de circuit training, à haute intensité, en permettant à la fois de brûler significativement les graisses et de développer l’endurance de force constitue une méthodologie d’entrainement intéressante pour décloisonner les élèves de modalités de pratique genrées. L’articulation d’exercices de la musculation fonctionnelle, avec charge, petit matériel et au poids de corps, jouant à la fois sur la mobilité et la force, semble donc constituer une voie vers une musculation unisexe pour les élèves et les étudiant(e)s

Glossaire

Deep Squat : squat profonde conduisant le bassin sous le plan horizontal formé par les genoux

Front Squat : Mouvement de squat chargé d’une barre sur les clavicules.

Overhead Squat : Mouvement de squat chargé d’une barre maintenue au-dessus de la tête bras tendus.

Prisoner Squat : mouvement de squat à poids de corps avec les mains derrière la tête et les coudes orientés vers l’extérieur, alignés avec les épaules. Cette forme de squat oblige une mobilité de hanche et de cheville, en même temps qu’elle nécessite une fixation scapulaire.

Push-Press : Mouvement consistant à passer d’une position de barre sur les clavicules à une barre au-dessus de la tête par une extension complète des bras et une impulsion des jambes.

Thruster : Mouvement combinant un épaulé, un squat profond et un push-press

Deadlift : Mouvement consistant à amener bras tendu à hauteur de cuisse une charge par une extension de hanche et en utilisant principalement l’action des membres inférieurs.

Genou Varum : l’axe du genou est orienté à l’extérieur de l’axe formé par le pied.

Genou Valgum : l’axe du genou est orienté à l’intérieur de l’axe formé par le pied

Dumbell Snatch : Mouvement consistant à amener au-dessus de la tête bras tendu, un haltère initialement posé au sol selon une trajectoire strictement verticale.

Mountain Climbers : Mouvement consistant à partir d’une position de planche en appui manuel à monter alternativement les genoux sous la poitrine

Leg Raise Reverse Crunch : Mouvement consistant à avoir les épaules décollées du sol et à réaliser une flexion/extension de bassin avec les genoux fixés.

Box : nom communément donné à l’endroit où les Crossfitters se rassemblent pour s’entrainer

Hiit : Mode d’entraînement fractionné qui vise un renforcement de la condition physique par de brèves séances d’exercices en anaérobie.

Annexe

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Tableau 1 – Résumé des exigences de l’entrainement

Tableau 2 – Proposition d’un circuit Hiit

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Exemple 1 : Circuit de Eva

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Exemple 2 : Circuit de Dylan

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On doit ajouter ici l’observation de Cécile Vigneron (éditions AFRAPS 2017 sous la direction de G. Cogérino) constatant dans cette EPS la sur-présence symbolique de la « force » et l’absence bien réelle de la « souplesse »… (une « musculation » virile, voire machiste ?)

Rapport au corps, genre et réussite en EPS, sur la musculation pour les filles : c’est pas gagné ! Vigneron et Cogérino

Cet article aurait pu paraitre dans le ContrePied HORS-SÉRIE N°26 – AVR. 2020

  1. C.VIGNERON « Musculation pour les filles, c’est pas gagné! » in G.COGERINO, « Rapport au corps, genre et réussite en EPS », Editions AFRAPS 2017
  2. C.FERRIER « Le crossfitness, de l’histoire ancienne ? » Revue EPS n°393, janvier 2022
  3. J.MONIOTTE, « D’un corps biologique à un corps traversé par les dimensions féminines et masculines des APSA proposées en EPS », eJRIEPS n°98, janvier 2017
  4. C.VIGNERON « Soulever 10 tonnes », Dossier Musculation EPS & Société, avril 2020
  5. C.FERRIER et O.MADELAIN « Repenser l’engagement physique dans le CA5 : l’exemple de la musculation fonctionnelle » Dossier aeeps, Octobre 2021
  6. A.DERVAL-BROUSSAL, « La préparation physique moderne », 2019
  7. HL.WINGFLIED, “The acute effect of exercise modality and nutrition manipulations on post-exercise resting energy expenditure and respiratory exchange ratio in women: a randomized trial” 2015
  8. A.CHALABAEV & P.SARRAZIN, « Relation entre les stéréotypes sexués associés aux pratiques sportives et la motivation autodéterminée des élèves en éducation physique et sportive », Movement & Sport Sciences n°66, 2009
  9. A. BOHUON, « Sport et bicatégorisation par sexe : test de féminité et ambiguïtés du discours médical », Nouvelles questions féministes n°27, 2008
  10. Workout Mag, Y.PATTES
  11. C.LOUVEAY, « Sexuation du travail sportif et construction sociale de la féminité », Cahiers du genre n°36, 2004