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A l’occasion du 10e anniversaire de la création de Contre-pied -24 OOO revues diffusées pour vingt numéros- nous avons voulu apporter quelques éclairages sur le rapport entre l’EPS et la société aujourd’hui, ceci dans le droit fil de la problématique fondatrice de notre association.
Comment mieux comprendre en effet ce qui se passe dans cette interaction complexe entre les pratiques pédagogiques et professionnelles et la conduite globale des affaires de la cité, la « Polis » chère au citoyen grec ?
Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, nos collègues mesurent-ils toujours la dimension politique de leurs choix quotidiens ? La tendance lourde qui pousse aujourd’hui à l’isolement individuel, à la coupure entre le pédagogique et les enjeux de société, au divorce entre le professionnel et le politique va-t’elle l’emporter sur la tradition de rébellion et d’autonomie d’une profession qui a une longue histoire de luttes pour faire exister la discipline et pour faire prévaloir une partie de ses convictions culturelles et sociales ?
Pour stimuler la réflexion, trois types de contributions sont versés au débat :
● d’abord des paroles directes et sincères de collègues qui nous invitent à rechercher le sens des projets mis en oeuvre ;
● ensuite des comptes-rendus de pratiques pédagogiques présentées explicitement au nom de valeurs et d’objectifs affirmés ce qui confirme bien qu’il n’y a pas de vraie résistance sans création ni production d’alternative et sans doute aussi, sans droit à l’erreur ;
● enfin des points de vue de quelques observateurs avisés de la vie politique et sociale d’aujourd’hui, dont le plus grand mérite serait de conduire à relire « autrement » les deux types de contributions précédentes.
Souhaitons simplement que le choc des idées avancées encourage, face aux nouveaux défis du moment, la construction par les collectifs de collègues eux-mêmes d’une politique de l’EPS en cohérence avec notre visée disciplinaire progressiste. Ainsi l’exigence ambiguë de notre nouveau Président, de placer le sport dans le socle commun de compétences et de connaissances du collège ne peut que renforcer la nécessité de faire concrètement et publiquement la différence entre une simple activité de « défoulement » ou de formatage et un apprentissage critique et fondamental des APSA.
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