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Peut-on former le vœu pour l’an 2000 de voir la profession se retrouver sur des programmes d’EPS réconciliant le dire et faire, les objectifs éducatifs généraux et l’énoncé de prestations physiques concrètes repérables ?
Mais il n’est pas impossible non plus que les aventures épistémologiques et politiques de la discipline se poursuivent au rythme du tango : un pas en avant, deux pas en arrière. Après les avancées réalisées pour les collèges, l’état actuel du débat Lycée fait apparaître une version originale de la tradition formaliste avec un nouveau jeu de concepts dessinant une EPS pour lycéen virtuel et sans grandes ambitions culturelles.
Pour autant, ne trichons pas avec nos contradictions : il est plus facile de contester que de formuler précisément ce que nous voulons. S’il est généralement admis qu’il faille afficher des objectifs culturels précis, lisibles par la société, comme critères de démocratisation effective, cette ” contrainte ” rencontre des résistances : une forte tradition de liberté pédagogique, une méfiance parfois populiste vis-à-vis de tout discours institutionnel, la conscience de l’imperfection des productions didactiques… ou la méconnaissance de leurs mises à jour.
C’est là le paradoxe : un programme doit être exigeant pour être mieux libérateur pour les jeunes et aussi exigeant pour mieux aider les collègues, non en indiquant le comment faire, mais en donnant des buts, des repères, bref de quoi bâtir un projet. Ce ne peut pas être un texte de compromis entre des sensibilités supposées, ni un texte de bonne conscience, commode pour gérer les inégalités à minima, mais oublieux des contenus.
La parole est aux équipes de collègues.
Paroles d’enseignants
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