Au-delà de la revendication d’urgence, menée par le SNEP-FSU, devant le recul de la santé des jeunes, dont toutes les enquêtes rendent compte, en particulier les filles des milieux populaires, 4h d’EPS par semaine, c’est plus de temps pour apprendre, c’est moins de pression pour réussir, c’est une meilleure contribution à un développement plus harmonieux, c’est deux séances pour mieux connaître les élèves…
Une visée moderne, nécessaire et réaliste, commencée en 1994 avec les 4H en 6ème, concrétisée par le ministre Bayroud, et qui mérite son prolongement pour toutes et tous aujourd’hui !
Voici les bulletins qui en témoignent :
459 du 14 mai 1994 : Une déclaration du secrétariat national: « Des avancées à confirmer ».
462 du 24 juin 1994: Edito. « Un événement ».
Au titre des apprentissages fondamentaux, l’horaire d’EPS est augmenté et la généralisation prévue pour la rentrée 95.
463, 5 septembre 1994: 4 HEURES 6ième Une bonne mesure à généraliser en 1995.
Ce texte présente la décision de F. Bayrou à expérimenter les 4 h en 6ième dans 368 collèges dits expérimentaux