Boys, boys, boys, Joy Sorman, Folio, 2005

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Joy Sorman ne parle pas directement du sport … pourtant c’est bien de combat qu’il s’agit.

Celui d’une femme qui oeuvre à échapper aux injonctions, aux normes, aux représentations qui pèsent sur son sexe. Le parcours de l’héroïne incarne la lutte contre les stéréotypes qui tentent de façonner, de limiter les possibilités des femmes. Cette dernière veut parler politique, veut faire et être comme les hommes tout en restant une femme… quelle gageure ! Le bastion politique pourrait tout aussi bien être remplacé par le bastion sportif … la symbolique du combat, ses difficultés mais aussi l’émancipation, la libération qu’il promet, tout y est, sans oublier la complexité des émotions et le fait que le genre ne se confond pas avec la sexualité. Un contrepied parfait, 25 ans plus tard, à l’évocation érotique incarnée par la chanteuse Sabrina en 1987.