Dans l’œil du pigeon, Luc-Alain Giraldeau, essai Le Pommier, 2020

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En traitant des rapports entre hérédité et culture, l’auteur commence par mettre en scène les gènes et leurs « innombrables ruses pour survivre et se reproduire », depuis trois milliards d’années. Nous voilà au commencement et à son hasard pour donner naissance au vivant, jusqu’à l’avènement de l’homme et son extraordinaire cerveau …

Distinguant le vivant de l’inerte par sa capacité à se dédoubler, l’auteur compare l’évolution à un 4 X 100 m qui combine l’anecdotique (chaque 100 m) et l’héritage commun constitué par ceux qui précèdent pour parvenir au résultat.
C’est ainsi qu’à chaque moment de ses démonstrations un exemple est fourni pour éclairer sa pensée. Il fouille le monde animal pour montrer l’évolution, qui ne retient que le meilleur, et trouve dans l’œil du pigeon une complicité l’amenant à conclure à une ressemblance davantage qu’avec l’orang-outan.

L’écriture est accessible à tous et donne à cet ouvrage de vulgarisation scientifique une portée universelle.
Un régal !