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Une dizaine d’années après l’introduction des programmes de l’enseignement artistique danse, apportant une reconnaissance à l’art de la danse dans le milieu scolaire, JJ Félix publie un ouvrage novateur développant une réflexion ouverte sur la mise en œuvre de ce type d’enseignement.
La question à laquelle tente de répondre l’auteur est celle de la possible articulation d’une didactique scolaire et de l’art de la danse.
Son argumentation ne s’appuie pas sur le postulat cognitiviste et la transposition didactique classique mais sur la théorie de l’énaction plus en rapport selon lui avec des caractéristiques artistiques. Pour l’auteur, la difficulté principale provient du fait que le système scolaire est basé sur des modes d’enseignements normatifs et l’élaboration de contenus considérés comme contrôlables, transmissibles, et définissables à priori. Par conséquent, il remet en question la définition d’un objet d’enseignement au préalable et parle de faire émerger l’acte artistique de danser comme moment/expérience sensible pour construire des contenus en exploitant ce moment, en le reproduisant.
